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Interview exclusive de BZW : entre succès et avenir prometteur

 

Le sommet du catch francophone est de retour en ce fin de mois de janvier.

Banger Zone Wrestling passe du côté de Bapaume ce samedi, pour un show qui marquera les mémoires : la GCW sera de la partie. L'équipe de Catch-Newz a réalisé une interview exclusive d'un des dirigeants de la BZW. Guillaume, 29 ans, s'occupe de la partie production et réalisation des shows de la BZW. Entre réussite et objectifs ambitieux pour 2025, la compagnie s'est livrée.


Revenons en arrière pour commencer. La compagnie Banger Zone Wrestling a été fondée en 2019, c'est bien ça ? Comment vous est venue l'idée de créer une promotion de catch et comment ça s'est passé ?

« Le constat de départ, c'est de se dire qu'on avait énormément d'idées. Parce que dans la team, il y a pas mal de monde, il y a même des workers, des catcheurs, il y a des gens qui étaient dans l'organisation, qui étaient du côté des caméras... On est vraiment un panel assez large de personnes.

On avait des idées assez innovantes et de choses qui pouvaient plaire aux fans, mais qui ne pouvaient pas se faire dans les conditions actuelles. Nos idées, d'autres compagnies françaises n'osaient pas le faire, ils n'essayaient pas de franchir le pas. Au départ, on s'est juste dit : « pourquoi pas se lancer sur une aventure unique ? ». Et c'est pour ça qu'au départ, on n'avait même pas prétention à ce que ça devienne ce qu'est la BZW aujourd'hui.

Au départ, ça devait être vraiment un seul show, mais qui a été tout de suite "sold out", même dans la petite salle où on était. Donc on s'est dit : « bon, visiblement, il a l'air d'y avoir un petit truc. ». On dirait que les gens suivent un peu ce qu'on fait. Du coup, on s'est dit, « pourquoi pas en faire un deuxième ? ». Puis après, la machine a été lancée et on s'est dit qu'on ne peut pas s'arrêter là et on a continué ».

 

Comment se passent pour l'instant les préparatifs pour le show "Enter The Zone" de ce samedi ?

« Ça a été un long travail, on va dire même de plusieurs années. Ce show n'a pas pu se faire non plus tout de suite. On a dû forcément se faire connaître et prouver notre valeur au niveau de GCW. C'est un accomplissement et une fierté pour toute l'équipe ».

 

Qu'est-ce que vous avez pensé de l'année 2024 pour la BZW ? Ça a été positif ?

« Carrément. Je pense que BZW a accompli des choses cette année qui n'ont jamais été faites auparavant par d'autres structures françaises. Enfin, il n'y a pas de prétention là-dessus. Je pense que déjà faire un show au casino avec Penta en juillet ou encore organiser un énorme match en cage avec Trent Seven en novembre, je trouve ça assez incroyable ».

 

 

Et justement, comment arrivez-vous à ramener des catcheurs comme Penta, Trent Seven ou encore Joe Hendry ? Ça doit être un peu difficile, non ?

« Il n'y a rien de simple. En fait, c'est vraiment un travail à plein temps dans le sens où on est une équipe de passionnés qui avons voyagé énormément à la base. On a réussi à travailler à droite et à gauche dans plusieurs structures, même à l'étranger. De fil en aiguille, on a réussi à construire une confiance et un lien assez positif avec certains talents partout dans le monde.

Au départ, on avait réussi à faire venir Mike Bailey qui nous avait fait confiance. Puis, ça a commencé à prendre de l'ampleur avec des Joey Janela et plus encore. On est tous les jours à travailler dessus et ce n'est pas si simple. Ensuite, il y a un bouche-à-oreille qui se fait, une conscience qui s'installe. Avant, ils ne nous connaissaient pas. Tous les talents qui passent par chez nous sont assez dorlotés et sont surtout bien traités. Les catcheurs répendent la bonne nouvelle aux autres. À chaque fois, il n'y a que des bons échos qui viennent à leurs oreilles ».

 

Ce soir d'octobre 2021 à la BZW, Mike Bailey avait affronté Crimson dans un match spectaculaire. Le catcheur canadien Bailey a perdu mais est ressorti grandi de ce match en disant que c'était ce qu'il recherchait : il voulait « des défis, affronter des catcheurs qu'il ne connaissaient pas, des champions qui méritent d'être là où il sont ».

Quant à Joey Janela, il a eu son premier match à la BZW en juin 2022, avant de remporter le titre majeur de la compagnie contre Aigle Blanc un an plus tard. Ce catcheur américain est connu pour son travail dans plusieurs compagnies américaines, comme l'AEW notamment. 

 

 

Est-ce que les créateurs de contenus ou d'autres médias de catch vous apportent beaucoup de visibilité ?

« J'ai l'impression qu'on s'est un peu construit seul. Il n'y a pas eu forcément beaucoup de relais au départ ou de choses comme ça. Sturry, nous a quand même pas mal aidé, au départ à promouvoir nos premiers shows surtout pendant la période Covid sur sa chaîne YouTube. À l'époque, il avait dit qu'il voulait aider le catch français, il diffusait comme ça quelques promotions de catch en diffusant quelques shows. Ça, ça nous a aidé au départ, on ne peut pas le nier.

On a rapidement vu qu'on avait réussi à instaurer une espèce d'image de marque assez impactante. On s'est vraiment dit que chez BZW, il y a un truc qui se passe. Il y a un buzz, un engouement. Concernant nos abonnements BZW+, on a pris une augmentation assez fulgurante ces derniers mois avec l'opération qu'on avait mis en place avec l'abonnement à 14,99 par an à vie. Là, franchement, les abonnements ont explosé ces derniers temps. Et la chose intéressante, c'est notamment que beaucoup d'Américains regardent nos shows. BZW, ça s'exporte aussi à l'international : en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Espagne, au Japon... ».

 

Est-ce que vous avez des grosses attentes pour 2025 ?

« Déjà, je pense que c'est continuer le travail qu'on a instauré en 2024, dans un premier temps. Après, oui, forcément, il y a toujours cette envie de faire mieux et de faire plus gros. Pour l'instant, on a déjà mis sur le papier qu'on réorganisait un show début juillet avec le casino Barrière de Lille, ce qui semble déjà pas trop mal, puisque c'était là-bas qu'on avait eu le show avec Penta à l'époque en 2024. On espère faire tout aussi bien, ça sera déjà un bon palier.

On a déjà un petit running gag, on va dire, dans l'équipe. On se dit toujours, « la limite, c'est le Stade de France ». Ça, c'est la petite blague à part entière. Mais sinon, c'est toujours d'essayer de viser un plus grand lieu, d'avoir des salles encore plus prestigieuses et de ramener toujours des noms auxquels on ne s'attendrait pas. Déjà, je pense que c'est les trucs principaux sur lesquels on veut taper. Je ne vais pas cacher qu'actuellement, limite, on pourrait avoir tout ce qu'on veut. On va dire que la seule limite à tout ça, c'est l'argent ».

 

Pour des fans de catch, qui hésiteraient à venir à un show de la BZW, avez-vous un message à leur adresser ?

« J'ai envie de dire, vu la qualité de ce qu'on propose, en plus au prix exceptionnellement attractif auquel c'est, il n'y a pas à hésiter cinq minutes. Surtout qu'on essaye vraiment de plus en plus d'organiser des shows dans des grandes villes, notamment du côté de Lille. Ce genre de choses, c'est très bien desservi au niveau des transports, que ce soit déjà au niveau du train, de l'avion, quoi que ce soit. Donc il ne faut pas hésiter, il faut franchir le cap. Et en plus de ça, on est vraiment une communauté bienveillante et tout le monde est le bienvenu. Donc c'est avec grand plaisir qu'on accueille les nouveaux venus ».

 

 

Pour ceux qui ne seraient pas présents pour le show BZW "Enter The Zone" à Bapaume ce samedi 25 janvier, la compagnie sera présente à Bruxelles le 16 mars prochain. Nommé "War in the Capital", il sera la veille du WWE RAW en Belgique. L'occasion d'enfin franchir le pas ?

 

Crédit photo : GD Photography


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