Test de WWE 2K15 !
Après 30 minutes de conférence dirigée par Bryce Yang, j’ai maintenant le privilège de pouvoir tester une partie du jeu. Hé oui, là encore la communication verrouillée de 2 K m’oblige à rester dans des conditions de jeux prédéfinis. Au fond de la salle, l’écran est ouvert sur le mode carrière. Il y aura que 2 étapes du mode que je pourrais tester : le début de carrière et le milieu de carrière, tout cela en 30 minutes. Je m’installe donc devant un écran, l’expérience commence.
Bill DeMott nous accueille, me voici maintenant sur le ring du « Performance Center » de la WWE. Le combat commence, je suis malheureusement dans la peau d’un catcheur que je n’ai pu créer moi-même, n’étant pas autorisé à vérifier les informations données par Bryce Yang quelques minutes plus tôt, présentant le mode de "Création" comme « totalement repensé ». Bref, passons !
La première chose qui me sautent aux yeux est le travail graphique opéré pour le changement de génération de machine : la pigmentation de la peau du lutteur est incroyablement réaliste, l’environnement du centre d’entrainement de la compagnie est exactement comme dans les vidéos de présentation. Bill Demott plus vrai que nature, se bouge autour du ring et lance des « Qu’est-ce que tu fais ? » : quand mes mouvements n’atteignent pas mon adversaire. Notons que Bill n’a pas l’air commode, une impression largement étayée par le peu de variation des commentaires. Yang nous avait vendu un travail sur les commentaires, pour le moment, rien de bien probant.
Les réactions du ring sont dans cette version parfaite. Pas entouré par les cris du public, le ring chante des bruits métalliques comme si nous étions dans un hangar. Il y a une vraie froideur qui se dégage de cette étape du jeu : une véritable réussite, dans l’optique de faire monter la chaleur au fil de la carrière. Une fois le combat terminé, difficilement au début, car notre lutteur manque sérieusement de qualité technique et d’agilité, un écran propose une notation du match : Mauvais, Légende… vous voyez l’idée !
Pendant plusieurs semaines (que l’on peu sauter), il est possible de s’entrainer et de gagner en agilité. Arrive enfin le premier show « NXT ». L’aréna est belle, mais je vais vite me rendre compte que celle-ci ne varie pas d’un pouce que l’on soit à NXT ou RAW, dommage ! Seules les couleurs thème changent. L’ambiance du public est parfaitement retranscrite. Enfin, le public se découvre un visage. Ce n’est plus un amas de pixels comme dans les anciennes versions. Pas d’entrée, mon lutteur n’est pas encore connu. Le combat s’engage, Michael Cole et Jerry Lawler sont aux commentaires : oui, même à NXT.
Il est temps maintenant de passer à la deuxième étape du mode « carrière », comme si mon lutteur avait gravi les échelons et se trouver maintenant au sein du roster principal, aspiré dans des storyline mettant en scène Daniel Bryan. Enfin, mon entrée est présentée à l’écran, une entrée que je n’ai pas pu créer moi-même, même si 2K nous assurent que le monde de création sera toujours disponible. Mon combat s’engage contre Erick Rowan de la Wyatt Family. Mon combat est extrêmement dur. Le manque d’agilité est encore présent, je n’ai pas encore bien pu appréhender toutes les prises de mon lutteur imposé. L’ambiance du public est incroyable, un vrai show de la WWE : alternant la furie lors de mouvement incroyable et le calme quand le rythme du match redescend. Les commentaires de Michael Cole et Jerry Lawler varient bien, cependant il reste un travail à faire sur le ton un peu monocorde du texte des deux hommes. Je me fais laminer par Rowan, mon lutteur est à terre. Je perds par tombée : la honte.
Avant d’enchainer sur la suite, un petit commentaire sur la jouabilité. Il apparait clairement que pour un novice la prise en main sera un peu difficile, malgré le schéma qui nous a été fourni pour jouer. La multitude de possibilités, bien qu’intéressante, complique un peu la prise en main, cependant les joueurs du jeu précédent devraient retrouver rapidement leurs techniques.
Bref, reprenons, je viens de perdre comme un bouseux que je suis. Là arrive Daniel Bryan… Il se présente face à moi, 2 choix s’offrent donc à moi : lui montrer du respect ou le taper ! Je choisis l’allégeance, je lui serre la main. Je suis maintenant pote avec Bryan et le public kiffe grave !
Mon test du mode carrière s’arrête là, je suis attendu pour l’interview de Bryce Yang !
De retour de mon interview, je me réinstalle derrière un écran pour tester le mode normal du jeu. Je choisis un 1 vs. 1 dans un Hell in Cell Match dans le PPV du même nom. Je prends Triple H pour me représenter, que je ferais combattre contre Roman Reigns. L’entrée démarre sur l’écran, Triple H débarque.
Oui, il y a eu un travail sur le graphisme du lutteur, ses muscles sont bien dessinés, le public n’est plus pixélisé, mais l’animation est presque identique à l’année dernière, pas de variation sur ça. Je suis un peu déçu, l’eau éjectée de la bouche de Triple H est toujours aussi mal modélisée. Il semble que les entrées n’ont pas était la priorité des développeurs. L’aspect de la cage elle-même n’a semblent’ il pas évoluer d’un pouce. Le match commence, l’ambiance est à son comble. Je commence à jouer, mais je me fais interrompre par un responsable de 2K Europe, qui vérifie le mode que j’ai choisi. Pas à l’aise, il me demande de me contenter que de 1 vs.1 et de ne pas fouiller dans les menus. Oui, le secret prend encore le pas sur mon test.
Derrière moi sur un écran HD de 120 cm s’affronte l’Ultimate Warrior et Sting, le match de rêve. Les deux journalistes s’éclatent. Le travail du studio prend tout son sens sur cet écran géant. Les couleurs sont formidables, les personnages ressortent comme si ont assisté à un show TV de la compagnie. L’aréna est belle, bien que classique dans son architecture. L’effet du jeu est garanti, les parties vont être endiablées.
Pour terminer, notons le travail superbe effectué sur la bande-son. Une qualité sonore rare, qui prend vraiment aux tripes. On sent que l’accent a été mis sur la bande originale du jeu.
N’étant pas un professionnel des jeux vidéo, mais tous juste un fan de catch, je trouve que le jeu à l’air vraiment réussis. Le passage sur des consoles de Nouvelles Générations apporte un vrai sentiment de nouveauté, nous rapprochant de plus en plus de la simulation de catch parfaite. WWE 2K15 est sans nul doute un jeu qui plaira aux gamers et aux fans de la compagnie.
À suivre : La rencontre avec Bryce Yang !