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Il y a quelques jours, le procès opposant CM Punk et le docteur de la WWE, Chris Amann, a permis d’en savoir plus sur les coulisses de la WWE et notamment sur celles du « Royal Rumble 2014 », qui semble être le point central de l’affaire. Celle-ci porte sur un mauvais diagnostic concernant une infection au staphylocoque de Punk, de la part du docteur de la compagnie de Stamford , ce que réfute le praticien.
Mark Caranno, en sa fonction de « directeur principal des talents de la WWE » a été auditionné par la cour pour apporter son expertise.
Comme le rapporte WrestleZone, Caranno a tout d’abord décrit le catch comme une compétition, pour autant, il a insisté sur le fait que la lutte professionnelle était surtout « un film d’action en direct ».
Il a ensuite admis que la compétition du « Royal Rumble » était prédéterminée à l’avance. Bien que cela ne soit pas une surprise, il est rare qu’un officiel en fasse état. Il précise ensuite comment s’est déroulée en coulisses l’édition 2014 de la battle royale de la grande Fed.
Il indique qu’il y avait en « gorilla position » Vince McMahon, Triple H, Michael Hayes et Billy Kidman en qualité de « superviseurs » du match, qui évolue au fur et à mesure. Lors du match, 10 à 15 lutteurs étaient alignés, prêts à rentrer au top des officiels. Une situation toujours confuse qui semble s’être figée lors du coup de la corde à linge raté de Kofi Kingston sur Punk. Inquiet, Triple H a demandé à un des arbitres de la rencontre de vérifier l’état de santé de Punk. Une vérification très mal vécue par le lutteur qui n’a pas hésité à montrer son énervement dans le ring, prétextant un excès de zèle du corps médical. Punk se serait simplement plaint le lendemain du match d’une commotion cérébrale et n’aurait jamais mentionné la masse étrange sur son dos; symptomatique de l’infection sur laquelle porte l’affaire.
Carrano raconte également une étrange discussion avec CM Punk, celui-ci se trouvant inquiet après son élimination du match. Comme si le lutteur avait des informations que même Caranno semblait ignorer sur des futurs plans.
Cette anecdote pourrait porter préjudice à Punk par la suite lors du jugement. En effet, inquiet de son état de santé (grosseur dans le dos), le lutteur aurait anticipé une « mise au vert » bien avant que les médecins de la WWE ne sachent quoi que ce soit sur l’infection qui le touchait, comme si Punk savait pour celle-ci, mais n’avait encore rien dit pour préserver sa dynamique.
Ce procès riche en enseignement n’en est qu’a son 3ème jour. La suite devrait continuer à nous éclairer sur les coulisses de la compagnie de Stamford.