Crédit photo : WWE
Double or Nothing, c'est ce soir ! Premier grand rendez-vous de l'AEW sur un ring, Kenny Omega y affrontera Chris Jericho. Le gagnant de l'affrontement obtiendra une chance de devenir le premier AEW World Champion de l'histoire de la fédération. La mise en contexte maintenant faîte, venons en aux faits.
Soucieux de faire la promo' de Double or Nothing et jamais avare en anectodes, Chris Jericho était récemment l'invité de Busted Open Radio. Notre homme en a profité pour se livrer sur la relation qu'il entretient avec Vince McMahon et ce qu'il estime être la juste façon de s'adresser au PDG de la WWE si on veut obtenir son respect :
"C'est un mec génial, mais c'est aussi un patron. Si tu fais un truc qu'il aime pas, il te le dira et t'en paieras le prix. Vince respecte les rebelles, les gens qui sont dans le même état d'esprit que lui. Et si ce mec était pas un rebelle, y aurait tout simplement pas de WWE. Ils aiment les gens qu'agissent, pas ceux qui font que parler. À chaque fois que je suis venu lui demander des comptes pour de bonnes raisons, il l'a toujours respecté. Et quand c'était pour de mauvaises raisons, on en débattait. "
Jericho se lance ensuite dans le récit d'une de ses anciennes promos. Engagé dans un speech à 300% heel, un spectateur lui avait envoyé un stick DX en plein visage. Jericho avait alors rebondi en gueulant au public de lui montrer ce qu'il savait faire : que tout le monde lui balance ce qu'il a à porté de main ! Le ring et la scène s'étaient alors retrouvés couverts d'une centaine de bâtonnets DX. Un capharnaüm qui n'avait que modérément plu aux officiels :
"Après le show on m'a dit que Stéphanie McMahon voulait me mettre une amende et me suspendre. Le truc, c'est que Stéphanie était pas ma boss. J'en avais rien à foutre de ce qu'elle voulait. J'ai appelé Vince et je lui ai laissé un message : "J'ai fait réagir le public. C'est mon boulot. C'est pour ça que je suis payé. Qu'est ce que j'ai fait de mal ? Vous allez me mettre une amende et me suspendre pour avoir fait réagir le public ? Allez-y !". Vince m'a juste envoyé un smiley qui sourit. Et le lendemain, il en a même pas parlé. Il m'a juste dit "Y a pas de soucis"."
La recette pour ne pas se faire écraser par la patriarche McMahon ne semble finalement pas si compliquée : être droit dans ses bottes et ne pas se mettre à plat ventre.
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